2025-2026 - Sextile décroissant Saturne-Uranus
Symbolisme du cycle Saturne-Uranus |
Le cycle Saturne-Uranus représente ce nécessaire équilibre entre la liberté d'être et l'encadrement de cette liberté. Ça peut sembler contradictoire, mais la liberté ne peut exister sans en assumer toute la responsabilité.
Ce cycle représente aussi tous les abus d'autorité. Tout ce qui tend à vouloir tout uniformiser, sans tenir compte de l'individu, ou ce qui laisse trop de place à un individu sans tenir compte de l'ensemble, génère de considérables pertes d'énergie et nuit à tout le monde. Se priver de lumière conduit à l'annihilation.
Le cycle Saturne-Uranus actuel a débuté en 1988 avec la conjonction à la fin du Sagittaire.
C’est donc avec le Sagittaire en toile de fond que se vit le présent cycle. En règle générale, c’est souvent l’ombre du signe qui est mis en avant dans notre vécu. Globalement, il est question d’élitisme, de discrimination, de dogmes religieux et de la prédominance d’esprits rigides et fermés aux nouvelles idées, davantage tournés vers eux-mêmes. La connaissance est partielle, le monde avance avec des œillères et manque de vue d’ensemble. De ce fait, la fonction liante du Sagittaire ne peut plus opérer.
En effet, Uranus (et le Verseau) symbolise autant l'humanité (le génome humain) que l'individu (les séquences de gènes uniques). Chaque individu est un être unique au sein de l’espèce humaine. Le Sagittaire, à travers notre Jupiter, est la capacité de reconnaître un Être humain, peu importe ses caractéristiques (couleur de peau, genre, âge, statut social, profession, orientation sexuelle, etc.). Le Sagittaire est la diversité de la vie, l’abondance de formes d’expression de la vie. Cette diversité est source de grande richesse puisqu’elle permet à la collectivité d’avoir accès au potentiel créateur de chacun, pour autant que chacun ait le droit d’exprimer sa différence.
Malheureusement, nous arrivons à la fin de ce cycle Saturne-Uranus et nous pouvons observer l’extrême rigidité d’un monde qui s'enlise dans la peur.
Par exemple, ceux qui, au nom de leur religion ou au nom de la loi du plus fort, exercent une autorité abusive pour réduire la femme à un objet. Et tous ceux qui, de manière générale, s’en prennent aux plus vulnérables.
Durant ce cycle, nous avons aussi pu observer l’évolution du conflit israélo-palestinien, notamment comment il s’est durci depuis le sextile croissant de 1996.
Et puis, les États-Unis… Dans un texte de 2004 (pages 44 à 46), André Barbault a intitulé ce cycle 1988-2032 : « La civilisation américaine », dans lequel il parle de la domination et du déclin des États-Unis. André Barbault est décédé en 2019, il n’a pas pu voir les événements de 2021, pour le carré décroissant Saturne-Uranus, alors que les partisans de Donald Trump ont pris d’assaut le Capitole.
Sextile décroissant
En 2025-2026, nous vivons le sextile décroissant de cette fin de cycle (le prochain cycle débute en 2032). Ce sextile aura lieu deux fois avec Saturne Poissons et Uranus Taureau, et une fois entre Saturne Bélier et Uranus Gémeaux.
Il me semble important de noter que Saturne et Neptune s’apprêtent à débuter un nouveau cycle (conjonction exacte en février 2026 en Bélier) marquant réellement le début de la fin du monde tel que nous le connaissons.
Cette conjonction ne peut être dissociée de cette fin de cycle Saturne-Uranus car il semble que nous n’ayons plus d’autre choix que d’aller au bout de notre peur. Il n’y a que comme ça que nous pourrons trouver le courage d’y faire face.
Nous allons donc vivre encore les abus d’autorité, les tentatives d’intimidation, les brimades et les restrictions (liste non exhaustive) jusqu’à ce que notre coupe soit pleine.
D’ici là, peut-être aurons-nous commencé à penser sérieusement dans quel genre de monde nous aimerions vivre…
Sabine Jeangérard
18 décembre 2024